Bonsoir :)
J'ouvre une nouvelle rubrique dans mon blog : "LYRICS" qui comme son nom l'indique, va servir à stocker des paroles de chansons. Suite à de nombreux essais j'ai enfin réussi à donner l'aspect que je désirais à ce post (merci le forum d'Over-blog!).
Je compte ici rassembler les paroles de chansons que j'aime, pour en faire une sorte de base de donnée personnelle, qui me permet d'éviter de chercher à droite et à gauche, à chaque fois, les paroles que je désire retrouver. Peut être que cela vous servira également :)J'inaugure cette rubrique avec le second album de Martin Rappeneau (dont j'ai déjà parlé dans un post suite à son concert du 20 septembre 2006 - ici ) - L'âge d'Or.
Par la suite, la date du concert de Muse à Bercy approchant à grands pas - où j'irai le vendredi 15 Décembre 2006 - je mettrais les paroles du dernier album...
01 - Julien - Masquer
Ce matin, elle se lève plus tôt
Elle me tourne le dos
Elle chante ce vieux refrain
Pourquoi met-elle ce parfum ?
Elle revoit Julien
Ce matin, les mêmes questions se posent
Les mêmes idées s'opposent
Il lui prendra la main
Je frissonne en plein mois de juin
Elle revoit Julien
Je sens son coeur chanter
Ses mains danser
Sa voix vibrer
Fermer les yeux ou pas
Je ne sais pas
Je m'apitoie
Et malgré le passé
Passé à la consoler
De ses larmes versées
Elle court après son chagrin
Ce matin, elle maquille ses yeux
Relève ses cheveux
Pour cet autre que moi
Elle me semble déjà loin
Elle revoit Julien
Je me tais mais pourquoi
Je n'essaie pas
N'insiste pas
Mais j'ai perdu d'avance
Si elle doute de ma confiance
Elle s'avance
Silence
Je la serre fort dans mes bras
Ce matin, elle referme la porte
Sur mes doutes et mes peurs
Elle me dit « A tout à l'heure ! »
M'embrasse au creux de la main
Mais elle revoit Julien
Elle revoit Julien
02 - L'heure d'Hiver - Masquer
Mes yeux s'ouvrent,
Il est tard,
Je n'ai plus sommeil.
Il fait tôt,
Le jour est en retard,
Une heure sur mon réveil.
Voilà c'est l'heure d'hiver,
Les jours sont à l'envers,
Cernés par les lumières des réverbères.
Où sont passés les après-midi,
Le temps n'est plus égal.
Il est tôt,
La nuit m'a tout pris,
Mes horizons se décalent.
Voilà c'est l'heure d'hiver,
La ville a changé d'air,
Le jour qui court dévoile l'éphémère.
Les mains au fond des poches,
Je cherche encore des moments de soleil.
Si je regarde en l'air,
J'ai dans les yeux les couleurs de la veille.
Oh, tout ce qui a été n'est vraiment plus pareil.
Voilà c'est l'heure d'hiver,
L'ombre se désespère,
La rue se vide, les intérieurs prospèrent.
Voilà c'est l'heure d'hiver,
J'ai changé d'atmosphère,
Je retrouve ma peau de loup solitaire.
03 - Plus d'Excuses - Masquer
Si je rate le dernier train ce soir,
Si je cache ce que je peux savoir,
Si j'oublie ta date d'anniversaire,
Si je fuis de peur d'être sincère...
Je n'ai plus d'excuses,
Plus de place,
Sous le masque,
De ma faiblesse,
Sur le compte de ma jeunesse.
Je connais l'impact des erreurs,
La violence des sales coups qui écoeurent,
On pardonne à ceux qui ne savaient pas,
Tu sais bien que je n'en suis plus là
Je n'ai plus d'excuses,
Plus de place,
Sous le masque,
De ma faiblesse,
Sur le compte de ma jeunesse.
J'ai passé l'âge,
De m'inventer,
Des mots d'absence,
Quel dommage...
Je n'ai plus d'excuses,
Plus de place,
Sous le masque,
De ma faiblesse,
Sur le compte de ma jeunesse.
04 - La Poudrière - Masquer
Une vie entière,
A dévisager le ciel,
A chasser la peur des lendemains,
Les yeux ouverts,
Sur les rumeurs qui défilent,
Sur cette montée de fièvre,
Une vie quand même,
Malgré la tempête qui tape dehors,
Toute cette colère qui tape dehors.
En attendant la lumière,
En redoutant l'étincelle,
En souvenir de jours meilleurs,
Dansons sur la poudrière.
Entre deux premiers amours,
Entre deux dernières guerres,
Puisque l'on rêvera toujours,
Dansons sur la poudrière.
Le pire existe,
Mais l'on est toujours debout,
Rempli de ces souvenirs qui nous pèsent,
Et l'on persiste,
A retenir notre souffle,
Pour éteindre les braises.
Rien ne s'inverse,
On prépare nos appels au secours,
Pour l'éternel compte à rebours.
En attendant la lumière,
En redoutant l'étincelle,
En souvenir de jours meilleurs,
Dansons sur la poudrière.
Entre deux premiers amours,
Entre deux dernières guerres,
Puisque l'on rêvera toujours,
Dansons sur la poudrière.
Une vie quand même,
Malgré la tempête qui tape dehors,
Toute cette colère sur laquelle on dort.
En attendant la lumière,
En redoutant l'étincelle,
En souvenir de jours meilleurs,
Dansons sur la poudrière.
Entre deux premiers amours,
Entre deux dernières guerres,
Puisque l'on rêvera toujours,
Dansons sur la poudrière.
05 - Nos corps balancent - Masquer
Nos corps balancent,
Tournent et s'avancent,
Nos gestes suivent,
Nos yeux s'esquivent,
Oh cette danse,
Nos corps balancent,
Mes mains descendent,
Frôlent ses hanches,
Oh la méfiance,
Nos corps balancent.
Aucune arme n'est de taille,
Pour remporter la bataille,
Je trouverai une faille,
Certains sentiments se gagnent.
Mes cinq sens,
Guettent leur chance,
Son coeur étanche,
A mes avances,
Lutte en silence,
Nos corps balancent.
Aucune arme n'est de taille,
Pour remporter la bataille,
Je trouverai une faille,
Certains sentiments se gagnent.
Une autre danse,
On recommence,
Sa tête se penche,
Ses lèvres tremblent,
C'est ma revanche,
Nos corps balancent.
06 - Les pieds sur terre - Masquer
Au fond de moi je me rappelle,
J'étais comme un poisson dans l'eau,
J'ignorais les châteaux de sable,
Je regardais les bulles en haut,
Vers les étoiles,
Le doux murmure de la mer,
Le calme étrange de ce repère,
Me laissaient encore au ciel,
Bleu éternel.
Aujourd'hui je vis les pieds sur terre,
Forcé de faire avec ce qu'on me donne,
Chaque jour un peu plus terre-à-terre,
Obligé d'évoluer en homme,
Cette pesanteur m'assomme,
Rêvant de hauteur les pieds sur terre.
Au fond de moi je me rappelle,
J'étais un oiseau sur la branche,
Je ne connaissais pas la peine,
Un insouciant entre le sol et le soleil,
Je m'évadais d'un arbre à l'autre,
Pour un instant j'étais leur hôte,
Puis vers le ciel je m'élançais,
Le bleu me plaît.
Aujourd'hui je vis les pieds sur terre,
Forcé de faire avec ce qu'on me donne,
Chaque jour un peu plus terre-à-terre,
Obligé d'évoluer en homme,
Cette pesanteur m'assomme,
Rêvant de hauteur les pieds sur terre.
Je suis fourmi, j'étais cigale,
J'étais sauvage et animal,
J'étais ailleurs, il y a longtemps.
Aujourd'hui je vis les pieds sur terre,
Forcé de faire avec ce qu'on me donne,
Chaque jour un peu plus terre-à-terre,
Obligé d'évoluer en homme,
Cette pesanteur m'assomme,
Rêvant de hauteur les pieds sur terre.
07 - L'âge d'or - Masquer
Oh non, j'abandonne encore une fois,
L'âge d'or s'est encore moqué de moi,
Malgré les baisers que l'on me donne,
Les fantômes que je raisonne,
L'ombre du passé me noie.
Oh non, c'est toujours trop tard,
L'âge d'or a chanté toutes les histoires,
Malgré ce que le présent encense,
Je regarde dans l'autre sens,
Car maintenant c'est nulle part.
Et soudain mon coeur se gonfle et se soulève,
Et soudain ma voix voudrait traduire mes rêves,
Mais redire la lune, l'absence,
L'amour, l'enfance,
A-t-il encore un sens ?
Oh non, j'ai bien appris ma leçon,
L'âge d'or a usé les illusions,
J'y vois le reflet sans équivoque,
Des matières de mon époque,
L'argent, le papier et le plomb.
Et pourtant mon coeur se gonfle et se soulève,
Et pourtant ma voix voudrait traduire mes rêves,
Mais redire la lune, l'absence,
L'amour, l'enfance,
A-t-il encore un sens ?
Si j'oublie les idoles assassines,
J'inventerais de nouveaux hymnes,
Maintenant serait autre part.
Car moi aussi mon coeur se gonfle et se soulève,
Moi aussi ma voix voudrait traduire mes rêves,
Mais redire la lune, l'absence,
L'amour, l'enfance,
A-t-il encore un sens ?
Maintenant mon coeur se gonfle et se soulève,
Maintenant ma voix voudrait traduire mes rêves,
Mais redire la lune, l'absence,
L'amour, l'enfance,
A-t-il encore un sens ?
08 - La sortie c'est par là - Masquer
Je voudrais bien forcer ma chance,
Passer sous l'échelle de la providence,
Chasser le trèfle à quatre feuilles,
Prévenir de l'avenir et du mauvais oeil.
Elle a regardé dans sa boule de cristal,
Et m'a révélé mon p'tit gars c'est banal.
Dis tu as peur de quoi,
Que la vie se passe de toi ?
Et alors, tu tomberas,
Comme la pluie sur le monde,
Et comme la neige sur les toits.
Voilà tout, la sortie c'est par là.
Je voudrais bien forcer la porte,
De mon inconscient ou de la voisine qu'importe,
Voir ce qu'il y a caché derrière,
Ses dessous, mais je ne saute pas la barrière.
Il m'a écouté dans un silence total,
Puis diagnostiqué mon p'tit gars c'est banal.
Dis tu as peur de quoi,
Que maman se moque de toi ?
Et alors, tu tomberas,
Comme la pluie sur le monde,
Et comme la neige sur les toits.
Voilà tout, la sortie c'est par là.
J'écoute tous ces avis sur la vie,
Mais ça ne change rien au problème,
Avant mon mariage, l'adjoint municipal,
Me glisse à l'oreille mon p'tit gars c'est banal.
Dis tu as peur de quoi,
Que madame se lasse de toi ?
Et alors, tu tomberas,
Comme la pluie sur le monde,
Et comme la neige sur les toits.
Voilà tout, la sortie c'est par là.
La la la la la la...
Qu'il pleuve ou qu'il neige,
Que la vie soit devant ou derrière soi,
Toutes façons, la sortie c'est par là.
09 - Poupée Russe - Masquer
On va pas jouer aux poupées russes,
Se découvrir de plus en plus,
Notre histoire est à peine ouverte.
On pourrait apprendre à se taire,
Laisser planer comme un mystère,
Ne pas soulever les couvercles.
Oh ma poupée russe,
Nos passés sont semés d'embûches.
Oublie les aveux,
J'invente une nouvelle règle du jeu,
Dis qu'il n'y a que nous deux,
Laissons nos corps s'emboîter peu à peu.
Sous ton visage d'autres visages,
Dans tes yeux d'autres paysages,
Bien difficile à effacer.
Dans tes mains d'autres caresses,
Dans ta mémoire d'autres adresses,
Que l'on devrait laisser cachées.
Oh ma poupée russe,
On trouvera bien quelques astuces.
Comme ça,
On ignore tout,
De ce qu'il y a,
De petit en nous.
Et ces détails que je déteste,
La trace des autres qui te reste,
Comme j'aimerais les voir s'en aller.
Oh ma poupée russe,
Le passé est semé d'embûches.
Oublie les aveux,
J'invente une nouvelle règle du jeu,
Dis qu'il n'y a que nous deux,
Laissons nos corps s'emboîter peu à peu.
Comme ça,
On ignore tout,
De ce qu'il y a,
De petit en nous.
10 - Comment font les autres? - Masquer
Si l'on veut s'aimer et passer des années côte à côte,
Dites-moi comment font les autres ?
Trouver où se cachent les pièges, pouvoir prévenir les fautes,
Empêcher que notre bonheur ne saute,
Dites-moi comment font les autres ?
Fasciné par les couples vétérans,
Qui ne se disent presque rien,
L'oreille collée au mur de la chambre des voisins,
Ils lisent un peu plus,
Le lit grince de moins en moins.
Si l'on veut s'aimer et passer des années côte à côte,
Dites-moi comment font les autres ?
Trouver où se cachent les pièges, pouvoir prévenir les fautes,
Empêcher que notre bonheur ne saute,
Dites-moi comment font les autres ?
Fixé sur ce qui se passe dans la tête,
Des anonymes et des vedettes,
L'oeil toujours attiré par une fenêtre ouverte,
Histoire de savoir,
Si l'on vit sur la même planète.
Puisqu'on veut s'aimer et passer des années côte à côte,
Il serait temps que j'oublie les autres,
Car il y a des chances qu'arrivés tout en haut de la côte,
Leur histoire devienne la nôtre.
Les autres font comme les autres.
Est-ce qu'on sera comme les autres ?
Car il y a des chances qu'arrivés en haut de la côte,
Leur histoire devienne la nôtre.
Les autres font comme les autres,
Agissent comme les autres,
Finissent comme les autres...
Passerons-nous nos soirées seuls devant la télé ?
Et quand on n'saura plus quoi faire, on fera des bébés,
Aurons-nous tellement de choses à se reprocher ?
Que tu me diras égoïste, je te dirai cinglée.
11 - Ça m'est égal - Masquer
Rentre un peu plus tard,
Sans me faire voir,
Les secrets que tu voiles,
Réduit de moitié mon piédestal,
Ca m'est égal,
Invente une excuse,
Une jolie ruse,
Rien que de très banal,
Inutile de te sentir coupable.
Tu vois,
Je ne pars pas,
Je ne crie pas,
Je reste là,
Mon idéal,
Va faire escale,
Et tant pis,
J'ai mal,
Ca m'est égal.
Tant qu'il reste un peu,
De nous deux,
Projeté sur la toile,
Laisse-les dire que je suis malheureux,
Ca m'est égal.
Ne décroche pas,
J'aurai ta voix,
Sur ta boîte vocale,
Elle dira "Je ne suis pas joignable".
Tu vois,
Je ne pars pas,
Je ne crie pas,
Je reste là,
Mon idéal,
Va faire escale,
Et tant pis,
J'ai mal,
Ca m'est égal,
Tu vois.
Mon idéal,
Va faire escale,
Et tant pis,
J'ai mal,
Ca m'est égal.
Donne-moi la main,
Juste ta main,
Même si elle dessine un point final...
12 - Roméo meurt - Masquer
Roméo meurt et moi je ne peux rien y faire
Il s'empoisonne, Juliette le suivra, quel enfer
Cette fin m'obsède,
Et je quitte Vérone pour Denfert-Rochereau
Martin Eden vient de se jeter à la mer
S'est-il trompé d'envie, s'est-il trompé de terre
Douleur familière
Et j'émerge de ma station de métro
REFRAIN
Alors tout seul mais bien vivant
En attendant
Je déclame
Des histoires vieilles comme le monde, qui parlent encore de toi
Mais marre d'être seul tout le temps,
Quotidiennement, je réclame
L'histoire qui me sauvera la vie encore une fois
Mes héros meurent et moi je ne peux rien y faire
Cyrano, Solal, Anna
Dorment six pieds sous terre
Je m'endors ou m'enterre
Leur romantisme m'a rendu marteau
REFRAIN
C'est toujours plus beau d'être victime
Quand le poids des maux vous assassine
On a pour vous beaucoup plus d'estime
Mais marre d'être seul tout le temps,
Quotidiennement, je réclame
L'histoire qui me sauvera la vie encore une fois
L'amour qui me sauvera la vie encore une fois
L'héroïne qui me sauvera la vie encore une fois
13 - A demain - Masquer
Il y a toujours une porte entrebaîllée
Quelques voix dans une cage d'escalier,
Qui murmurent, se disputent et s'endorment.
Autour d'elles une chanson se fredonne.
C'est l'heure où les espoirs sont immenses,
Où la défaite n'a pas eu sa chance.
Quand vient la nuit tombée, se poser,
Ces deux mots qu'on prononce sans penser
A demain, à demain
Je n'ai pas tout dit.
A demain, à demain
Il suffit...
Il y a toujours une sourde impatience,
Ce sentiment d'avoir eu ma chance,
Qui replonge dans les lignes du passé,
Réinvente celui que j'étais.
C'est l'heure où les images s'entremêlent,
Où les mélancolies s'amoncellent,
Quand les yeux sont sur le rétroviseur,
Le reste sur l'accélérateur.
A demain, à demain
Je n'ai pas tout dit.
A demain, à demain
Il suffit...
J'ai assez ressassé hier,
Il reste à faire.
J'espère.
A demain, à demain
Je n'ai pas tout dit.
A demain, à demain
Il suffit de rien,
Pour aimer être demain.
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